Chapitre 17 : L’ultime combat
(Par Matthias)
La lumière qui m’entoure s’intensifie au fur et à mesure que s’approche de moi mon géniteur abhorré. De ce qui devient une bulle aveuglante de cristal, je perçois son inquiétude. J’ose alors plonger mes yeux dans ce regard qui cherche à exploiter toute cette haine terrée en moi. Puis la voix, cette voix qui cherche sans doute à m’aider, se fait moins lointaine. Je me concentre sur ce qu’elle m’invite à faire. J’entends, comme une plainte lointaine, Satan qui perd patience : « Non, Etienne, n’écoute que moi ! Je t’offre la puissance. Rejoins-moi, il est l’heure, ne sois pas lâche nom de Dieu ! ». Mais sa voix semble s’éteindre alors que je ferme les yeux. Des paroles résonnent alors en moi comme une litanie. Je sens des picotements partir de mes orteils, remontant jusqu’à ma tête engourdie. Une douce chaleur m’envahit. Après avoir été tant malmené, il semble que quelqu’un cherche à me soulager. Je dois puiser en moi une force, remonter à la source, aux origines…faire surgir la « lave primitive ». Étrangement, ces paroles mystérieuses deviennent évidentes pour moi. « Recueille-toi. Concentre-toi ». Soudain, l’image de ma mère me tendant les bras survient dans mon esprit. « C’est toi que j’ai choisi mon petit ange » dit-elle les larmes aux yeux. J’ouvre alors les yeux, bien décidé à vaincre cette ordure que je sais maintenant pouvoir dominer. Mais avant, il me faut des explications. Toutes ces histoires refoulées resurgissent, j’inspire profondément, ouvre les yeux et lance alors les hostilités en criant à ce monstre :
« Pourquoi maman est-elle morte ??
- J’ai un projet, rétorque l’enragé. Celui de faire régner l’Antéchrist sur Terre. Et cet Antéchrist, c’est Toi. Il me faut réussir là où Dieu a échoué en envoyant son fils sur Terre. Selon la civilisation Maya que j’ai bien orientée, l’Apocalypse est prévue pour fin décembre 2012. Pour recréer un nouveau monde, il me faut un héritier. Ainsi, il y a 33 ans, j’ai séduit ta mère, alors religieuse, pour qu’elle mette au monde mon représentant sur Terre. Rejetée de son couvent, celle-ci t’a élevé, dans le luxe que je lui prodiguais chaque jour. Elle devait te montrer les valeurs de la haute estime de soi, la haine des lâches, la soif de puissance…mais un jour où je suis venu te rendre visite, je t’ai surpris, seul, avec un chapelet à la main, donné en cachette par ta mère, en proie à ses relents de stupides bondieuseries, le jour de tes 10 ans. Pris d’une rage sans limite, je m’apprêtais à te tuer, mais ce boulier de merde te protégea et tu me dis innocemment : « c’est maman qui me l’a béni ». Quelle salope ! Elle devait payer. Comme tu étais intouchable par ses conneries, j’attendis qu’elle rentre pour la tuer devant toi, afin que tu comprennes ce qui arrive quand on touche à ces choses-là. 66 coups de couteaux dans cette lâche devaient suffire à te traumatiser…dit-il les yeux injectés de haine.
- Tu n’es qu’une ordure, c’est toi qui es lâche ! Pourquoi m’as-tu abandonné si je comptais tant pour toi ?
- Oh mais je ne t’ai pas abandonné ! Tu étais corrompu, l’amour de ta mère et de son Dieu ont suffi à te protéger de moi, pour un temps seulement…un crétin de subalterne divin qui se disait être ton ange gardien est venu te chercher, s’est fait passer pour un voisin pour appeler les secours, avant de se volatiliser comme un lâche…
- Je me souviens…».
Au fur et à mesure que le halo de lumière qui m’entourait diminue d’intensité, je revois l’homme…ses yeux, identiques à ceux de cet ami d’enfance de Danna, que j’ai rencontré plusieurs fois et qui m’inspire vraiment confiance…C’est lui, j’en suis sûr. Cette voix qui me guidait tout à l’heure. C’est bien la sienne, maintenant je comprends. « Les anges ne vieillissent pas. Ils peuvent prendre l’apparence ou l’âge qu’ils désirent », me dit souvent Sarah, ce que je ne croyais pas vraiment.
- Et tu veux que je m’allie à toi après que tu m’aies dit tout ça, pauvre fou ?
- Tu n’as plus le choix Etienne. Après toi, j’ai tenté d’avoir un nouveau fils, avec une femme de confiance cette fois, pratiquante de messes noires et organisatrice d’orgies, confie-t-il dans un sourire pervers. Ton demi-frère Michaël est alors né. Mais, pour triompher de Dieu, mon fils devait passer par lui pour mieux le combattre. Comme moi, qui suis passé par l’état misérable d’ange, je sais mieux que quiconque comment prouver que Dieu n’est qu’un leurre, une voie vers la faiblesse. Or, Michaël était né des ténèbres, et toi de l’alliance d’une fille de Dieu et de moi-même. Tu es donc plus à même de me succéder mon fils ! J’ai ordonné Michaël de tuer Alicia, ton premier grand amour, lors de votre reportage il y a dix ans, pour que tu comprennes que cette vie ne menait à rien sans moi. Ton psy m’a été d’une grande aide pour rouvrir tes traumatismes et te rappeler que je n’étais pas loin. Puis ton stupide ange s’est débrouillé pour te faire rencontrer ta Sarah discrètement grâce à un de ses amis qui avait sa charge d’âme. Ce débile n’a même pas compris qu’il me faciliterait la tâche. Il me fallait attendre que vous soyez bien accros pour pouvoir t’attirer ici par le biais de tes copains piliers de comptoirs bien inspirés. J’ai maintenant une arme solide contre toi : l’amour de ta sirène au sang mêlé et cet enfant qu’elle porte de toi ! dit-il dans un atroce éclat de rire. Ne cherche pas à faire le poids, Michaël est en train de s’occuper de cette petite garce.
- Tu es complètement fou sale enfoiré !
Cette chaleur qui m’étreignait commence à se transformer en amertume bouillante. Elle va avoir un enfant de moi, et lui me parle de les tuer…
- Calme-toi, dit-il en riant, Michaël n’est qu’un instrument. Je lui ai promis d’être mon héritier, mais c’est en toi que je fonde tous mes espoirs !
- Mais, prends-le lui comme héritier, je ne veux pas être une merde comme toi, espèce de salaud ! Dis-je les larmes commençant à monter.
- Tu perds ton sang-froid on dirait, mon petit Etienne, tu auras toutes les raisons de pleurer quand ta petite Sarah sera morte !
- Jamais !!!
- Mon sous-fifre de Michaël la possède presque entièrement en ce moment. Il est à deux doigts de la faire clamser. Comme les autres !...Si tu veux qu’elle vive, rejoins-moi Etienne ! »
Il prononce ces derniers mots sur un ton soudainement sérieux.
Je ne veux pas croire que cela peut être aussi facile. Je sais ce que c’est que d’être inlassablement tourmenté, comme ces nuits où je revois la mort de maman, puis celle d’Alicia…je ne serai pas capable d’affronter cela une troisième fois. « Je…je… » ma voix s’étrangle, mon corps se met à trembler et je vois le Tentateur sourire doucement. Il n’y a plus de lumière. Il faut que je replonge en moi pour trouver la force…mais où est-elle passée putain ?...
***
Le Professeur Vianey arrive dans la salle principale du programme, accompagné de Big La Manna, inquiet.
« Que se passe-t-il ? demande-t-il à Amapola. Je suis venu au plus vite quand vous m’avez parlé de risque d’hallucination collective fatale et surtout de femme enceinte ! Hurle-t-il en se tournant vers le Boss de l’opération. Vous voulez donc nous mettre les autorités sur le dos avec vos conneries ? Vous savez très bien que ces expériences sont interdites aux femmes enceintes ! Mais qu’est-ce qui vous a pris nom de Dieu ?!
- Je ne savais pas, affirme La Manna. Elle nous a caché sa grossesse lorsqu’on a rempli les papiers, je vous jure. Dit-il gêné.
- Et comment vont les autres clients ? demande-t-il à Amapola.
Celle-ci se retourne et fait un bilan rapide des personnes inconscientes dans la pièce, reliées par des câbles à une tour centrale imposante.
« Ben, ça commence à être flippant ! Ici y’a le couple qui a l’air un peu stressé mais ça va, dit-elle en désignant un homme et une femme, surmontés respectivement de plaques lumineuses affichant les noms de "Daniel" et de "Danna". Ici, ceux qui jouent les anges, récitent des formules. J’avoue que j’y comprends rien ! Mais ceux qui m’inquiètent le plus, c’est surtout ces deux-là ! dit-elle en se tournant vers celui qui était sous la plaque affichant "Etienne". Il semble faire un battle de-qui-se-tord-le-plus-dans-tous-les-sens avec la miss Sarah qui est ici…ironisa la marchande de sable. Il a fallu que j’augmente les doses pour qu’ils restent endormis ! »
En effet, les deux individus semblent vouloir se projeter dans tous les sens malgré les sangles qui les maintiennent difficilement à leurs lits.
« Il va falloir agir vite et accélérer le processus de réveil. Que sont devenus ces deux là ? demande Le Professeur, s’arrêtant sur deux lits vides éclairés par les prénoms "Jérémy" et "Gilles".
- Ils sont en salle de réveil depuis longtemps avec Xoxigen, répond Amapola. Deux touristes qui avaient moins de soussous, donc pour qui le voyage a duré moins longtemps !
- Deux personnages sont issus quant à eux de notre système, Professeur, déclara La Manna qui était à l’origine du scénario de la « cabane ». Il s’agit d’un psychologue et d’un certain Michaël. Je crois que c’est vous qui les avez conçus. Ne peut-on pas les faire intervenir dans l’intrigue virtuelle pour les faire tous revenir ? Se risqua le Boss, devant celui que l’on surnommait le Sadique-Dandy.
- Oui, je vais retourner dans mon laboratoire pour mettre une fin en place. Il est impossible de déconnecter les touristes sans que l’intrigue soit résolue, sous peine de risquer des traumatismes irréversibles. Vous auriez pu faire attention bande d’abrutis. J’espère que l’on ne va pas avoir d’accident, sinon, on sera vraiment dans la merde ! Enchaîne le professeur furieux. Attendez mon signal avant de les faire revenir » crie-t-il en quittant la pièce comme ultime ordre à l’équipe légèrement stressée.
***
Mathieu sent que la connexion avec Etienne est difficile mais il sait qu’il est son unique espoir de survie. Avec les forces conjuguées de Luc, ils vont sûrement réussir à faire sortir cette puissance enfouie d’Etienne. Leur seul recours est le guide pour gagner les combats de vie et de survie, il le sait. Ils récitent ensemble depuis un bon moment ces paroles transmises de génération en génération entre subalternes divins, sur le lieu de la cabane, qui n’est plus là. Luc, ne peut pas s’empêcher de penser à Sarah, pendant qu’il récite ces paroles sacrées, avec laquelle il essaie aussi d’établir un contact. Alors qu’une communion entre les quatre esprits s’effectue, une étincelle commence à jaillir…
***
Sarah sent que Michaël prend le dessus sur elle et qu’elle ne peut plus communiquer avec Danna et Daniel qui la veillent, inquiets, depuis deux heures. Elle voit son visage plein de sadisme, odieux, implacable. Mais alors que Michaël lui fait dire que sa fin est proche et que le règne du fils de Satan est venu, elle qui était alors si impuissante, sent une voix qui l’emplit d’une profonde chaleur. Elle se met alors à crier de toutes ses forces : « Laisse-moi Satan, laisse Etienne tranquille ! Bats-toi Etienne ! Plonge en toi. TA FORCE EST CELLE DE L’UNIVERS ENTIER ! »
***
Je ferme à nouveau les yeux pour retrouver cette force. Elle ne peut quand même pas venir et me laisser comme ça ! A cet instant, avec un profond soulagement inespéré, je retrouve le lien perdu de Sarah, redoublant mes forces. Une puissance enfouie depuis des années et insoupçonnée agite mes entrailles. D’une profondeur abyssale, elle semble vouloir sortir avec une violence extrême. Les paroles de tout à l’heure, résonnent alors en moi. Je sens monter la puissance de tout mon être qui semble se confondre à l’univers entier. Mes yeux s’ouvrent alors, ainsi que ma bouche instinctivement. J’hurle de toutes mes forces au visage de ce père toute ma violence envers sa haine, pour l’anéantir, ce bourreau qui me semble être si faible maintenant. Mon cri strident, à faire déplacer les montagnes, met à terre celui qui m’a infligé tant de mal. Je sens qu’il n’est plus du tout maître de la situation, cet ange déchu devenu larve. Je crie de plus bel des sons inconnus avec une fureur innommable. Son corps se lacère de plaies béantes de toutes parts, le vidant de tout son sang putride, alors que la cabane se reconstruit peu à peu autour de nous. Mon cri de lave s’arrête. Il se dresse alors difficilement et me dit dans un dernier souffle brûlant de mépris :
« Tu m’as vaincu par l’amour des tiens, mais je ne suis pas mort. Je revivrai à travers Michaël et te tourmenterai jusqu’à la fin, jusqu’à ce que tu rejoignes mon royaume ! ».
Son corps se réduit petit à petit à une marre de sang qui me rappelle brusquement celle de ma mère. Dans un éclair d’effroi, je comprends. Cette cabane, c’est la maison de Satan et de ma mère où j’ai grandi…Je me sens extrêmement fatigué, vidé, sur le point de m’évanouir…
La porte s’ouvre. Un halo de lumière emplit la cabane et je revois celui qui était venu me secourir 23 ans auparavant, accompagné d’une personne qui m’est aussi familière.
« Etienne, nous avons réussi ! Fanfaronne Mathieu. Luc et moi t’avons sauvé !
- Je pense que c’est surtout à Sarah que tu dois la vie, c’est elle qui t’a sauvé ! Corrige Luc.
- Comment va-t-elle ? »Dis-je précipitamment.
En posant cette question, je peine à distinguer la cabane et les visages des personnes qui m’entourent. Tout devient flou. Mon corps ne semble plus répondre à mon cerveau et s’abandonne. L’émotion sans doute. Je dois être en train de m’évanouir. Je sombre alors dans un sommeil profond…
…Mes yeux s’ouvrent alors doucement sur une charmante jeune femme portant un badge où il est inscrit « Aurélia ». Je veux me lever mais mes mains et mes jambes sont attachées à un lit relié à pleins de câbles. Je suis dans une sorte de laboratoire bondé de scientifiques – on est loin de la cabane ! -, et tout ce que je trouve à faire est d’hurler : « Sarah ! Où est Sarah ?» en regardant autour de moi. Aurélia me dit de me calmer tout en me détachant et me disant que Sarah et le bébé vont bien. Je me lève alors et me dirige vers celle qui m’a sauvé de mon père, qui se réveille sur son lit, à quelques mètres de moi.
Amapola, témoin rassurée de la scène, se tourne alors vers La Manna et lui demande :
« Ils sont donc vraiment ensemble dans la vie ces deux-là ?
- Mais oui, répond le Boss. Le programme « la cabane » reproduit les rapports véritables entre les personnes et s’inspire de faits réels pour créer un monde virtuel. Il part de leurs souvenirs, de situations déjà vécues. Cependant, tout est immatériel. Aucun objet ne peut passer du programme à la réalité. Par ailleurs, ce jeu révèle souvent certains secrets enfouis pour les touristes, c’est aussi un peu pour ça qu’ils payent, pour mieux se connaître…
- Eh bien, c’est sûr que ces deux-là se connaîtront maintenant ! Réplique Amapola. Elle ne peut plus lui cacher qu’elle est enceinte ! Bon, je vais appeler Sadique-Dandy pour lui dire que tout va bien… »
Alors que la marchande de sable s’éloigne, je prends Sarah dans mes bras, l’embrasse et lui promet de ne plus jamais l’abandonner. Fou de joie à l’idée d’attendre un enfant, je ne désire qu’une chose : sortir d’ici. Je me souviens. Nous étions venus ici au Salvador avec Gilles, Jérémy, Danna et Daniel pour passer des vacances de rêve quand deux types : Mathieu, un ami d’enfance de Danna et Luc, rencontrés à l’hôtel, nous ont parlé de l’expérience de la « cabane » qui était révolutionnaire. Nous avons tenté l’aventure sans trop y croire. Mais cela semblait si réel…le décès de ma mère a vraiment eu lieu à mes dix ans. Mais mon traumatisme m’a fait oublié beaucoup de choses…et puis Alicia fut vraiment ma compagne, mais elle n’est pas morte. Elle m’a seulement quitté il y a un bon moment. Ce programme doit moduler la réalité comme dans les rêves…mais bon, cette histoire de diable, franchement ! C’était vraiment bien fait quand même ! Là, je n’ai qu’une envie : prendre un bain et me vider l’esprit de ces histoires improbables.
Nous quittons le centre de la « cabane », soulagés. Les membres du gang semblent d’ailleurs pressés de nous voir partir. On dirait qu’ils ont quelque chose à se reprocher. Enfin, nous sommes vivants et faut dire que c’était quand même hallucinant cette aventure ! Il faut pas être cardiaque en tout cas !
« Tiens, tu avais ta pellicule au cou en te réveillant ? Dis-je à Sarah en rentrant sur le chemin de l’hôtel, suivi par nos amis réanimés. Tu ne l’as plus, elle est passée où ?
- Une femme en blouse m’a demandé de la garder pour éviter que les flics tombent dessus et considèrent cela comme une preuve pour mettre à mal leur organisation. C’est idiot, car je l’avais avant d’entreprendre le voyage virtuel. Enfin, ce qui m’a convaincu de la rendre, c’est qu’il y avait la photo de Michaël dedans quand je l’ai ouvert à mon réveil. J’ai reconnu le visage de ce personnage qui m’a possédée pendant presque deux heures. Je sais que c’est idiot parce que tout cela n’est que virtuel mais j’ai préféré ne pas garder ça sur moi !
- Je te comprends...
***
Amapola, qui se masse les pieds, fatiguée d’avoir tant marché pendant ses gardes, a eu l’ordre de La Manna de supprimer toutes les preuves qui pouvaient compromettre la « cabane ». Elle est alors surprise lorsqu’elle remarque que de la pellicule qu’elle vient de jeter au feu, s’échappe le portrait du Professeur Vianey, qui se consume dans les flammes de l’ «anéantisseur de preuves ».
***
…j’aurais fait la même chose à ta place » dis-je à Sarah dans un baiser.
Au même moment, mettant la main dans ma poche, je sens un papier se froisser. Je le sors et découvre avec effarement un texte pour le moins étrange ayant pour titre : « Guide pour gagner tes combats de vie et de survie »…
Ces deux derniers chapitres donnent une fin plus qu'inattendue à cette histoire. Il fallait oser... ils l'ont fait. Bravo, car ce n'était pas gagner d'avance.
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